jeudi 30 décembre 2010
Une école... tout simplement
Au Nord Est du pays, en Ituri, une majorité d'enfants ne peuvent recevoir une éducation normale, faute d'infrastructure adaptées. Les rares salles de classe existantes sont bondées et ce qui frappe, c'est qu'en dehors des heures de cours, on a l'impression d'être face à des batiments abandonnés. Il est difficile de croire que quelques heures auparavant, plusieurs dizaines d'enfants suivaient tant bien que mal des cours de poésie, d'histoire ou de français. Dans un de ces villages, à la lisière de la forêt tropicale, 6 nouvelles classes et un bureau pour le directeur viennent d'être financés par le gouvernement d'Andalousie et les nouvelles conditions de scolarité laisse entrevoir un nouvel espoir pour la reconstruction de la paix...
lundi 4 octobre 2010
Rapport sur la RDC
10 ans d'atrocités entre 1993 et 2003 dans l'Est de la RDC ont fait l'objet d'un long rapport (550 pages) qui vient d'être publié par l'ONU. Les responsabilités de l'Ouganda et du Rwanda mentionnées dans ce rapport ont créé quelques remous dans les relations géopolitiques de la région mais les conséquences légales risquent malheureusement d'être minimes.
samedi 2 octobre 2010
Théâtre de rue
Mercredi dernier, 2 ans, jour pour jour après ma date de démarrage avec Save the Children, j'ai eu l'occasion de participer à une de ces nombreuses activités qui ne sont malheureusement pour moi normalement qu'un chiffre de plus dans un tableau Excel.
Depuis bientôt 5 ans, grâce à un financement américain, dans plusieurs villes du pays ont lieu des activités de sensibilisation aux droits des enfants et à leur protection. De multiples moyens de communications sont utilisés, mais le théâtre de rue est parmi l'un des plus efficaces dans les quartiers reculés de Kinshasa...
Une rue, encombrée par un marché des deux côtés et des vendeuses de farine de Manioc dont les bassines vont jusqu'au milieu de la voie. Quelques taxis essaient de se frayer un chemin à travers la foule à coups de klaxons. Les acheteurs déambulent avec le plus souvent un petit sac en plastique contenant une mesure de farine et quelques feuilles d'amarante. La troupe a localisé un espace disponible et s'installe discrètement.... Soudainement, les tamtams commencent à résonner dans la rue. Des têtes se tournent et les passants commencent à s'arrêter. Quelques acteurs commencent à chanter dans des mégaphones et à danser au rythme des percussions. L'attroupement s'étoffe. Lorsque des masques géants sortent de nulle part et se mettent à courir dans les rues du marché, on atteint l'euphorie. Les enfants commencent à crier dès que les masques approchent, ce qui attire l'attention d'un plus grand nombre de personnes. L'étape, dite de mobilisation est un réel succès.
Les scénettes peuvent démarrer et les situations choisies collent parfaitement à la vie quotidienne des spectateurs qui appréhendent donc les messages plus facilement d'autant que l'humour est largement au rendez-vous. Ne pas empêcher son enfant d'aller à l'école. Ne pas mettre son enfant dans des situations dangereuses. Enregistrer les bébés dès leur naissance. Cesser de penser que des enfants puissent être envoutés. Certaines personnes dans la foule prennent des notes... Au bout de 45 mn, la troupe salue les spectateurs qui se dispersent rapidement, sans avoir applaudi, mais en devisant sur les situations présentées.
Les acteurs s'éclipsent aussi discrètement, la troupe recevra une somme totale de $100 (environ 80 EUR) qu'ils partageront à une dizaine de personnes. La fillette qui aura été l'actrice au coeur des histoires recevra certainement un petit moins que le responsable de la troupe, mais cela lui permettra de compléter un peu les fruits de ses ventes et de pouvoir s'acquitter des frais scolaires qui lui sont demandés. Elle est orpheline, habite chez sa grand-mère qui n'a aucun revenu, vend des gâteaux le matin pour acheter à manger et s'offrir le "luxe" d'aller à l'école...
Depuis bientôt 5 ans, grâce à un financement américain, dans plusieurs villes du pays ont lieu des activités de sensibilisation aux droits des enfants et à leur protection. De multiples moyens de communications sont utilisés, mais le théâtre de rue est parmi l'un des plus efficaces dans les quartiers reculés de Kinshasa...
Une rue, encombrée par un marché des deux côtés et des vendeuses de farine de Manioc dont les bassines vont jusqu'au milieu de la voie. Quelques taxis essaient de se frayer un chemin à travers la foule à coups de klaxons. Les acheteurs déambulent avec le plus souvent un petit sac en plastique contenant une mesure de farine et quelques feuilles d'amarante. La troupe a localisé un espace disponible et s'installe discrètement.... Soudainement, les tamtams commencent à résonner dans la rue. Des têtes se tournent et les passants commencent à s'arrêter. Quelques acteurs commencent à chanter dans des mégaphones et à danser au rythme des percussions. L'attroupement s'étoffe. Lorsque des masques géants sortent de nulle part et se mettent à courir dans les rues du marché, on atteint l'euphorie. Les enfants commencent à crier dès que les masques approchent, ce qui attire l'attention d'un plus grand nombre de personnes. L'étape, dite de mobilisation est un réel succès.
Les scénettes peuvent démarrer et les situations choisies collent parfaitement à la vie quotidienne des spectateurs qui appréhendent donc les messages plus facilement d'autant que l'humour est largement au rendez-vous. Ne pas empêcher son enfant d'aller à l'école. Ne pas mettre son enfant dans des situations dangereuses. Enregistrer les bébés dès leur naissance. Cesser de penser que des enfants puissent être envoutés. Certaines personnes dans la foule prennent des notes... Au bout de 45 mn, la troupe salue les spectateurs qui se dispersent rapidement, sans avoir applaudi, mais en devisant sur les situations présentées.
Les acteurs s'éclipsent aussi discrètement, la troupe recevra une somme totale de $100 (environ 80 EUR) qu'ils partageront à une dizaine de personnes. La fillette qui aura été l'actrice au coeur des histoires recevra certainement un petit moins que le responsable de la troupe, mais cela lui permettra de compléter un peu les fruits de ses ventes et de pouvoir s'acquitter des frais scolaires qui lui sont demandés. Elle est orpheline, habite chez sa grand-mère qui n'a aucun revenu, vend des gâteaux le matin pour acheter à manger et s'offrir le "luxe" d'aller à l'école...
dimanche 5 septembre 2010
Mengengenge
lundi 30 août 2010
Nairobi>Kinshasa
Jeudi 19 août - 6h00 - aéroport de Nairobi - Porte n°8:
"Les passagers à destination de Kinshasa sont priés de se présenter à la porte d'embarquement n°8."
Ces passagers là sont arrivés, 2 heures après à Kinshasa.
Jeudi 19 août - 7h00 - aéroport de Nairobi - Porte n°8:
"Les passagers à destination de Kigali sont priés de se présenter à la porte d'embarquement n°8."
Ces passagers là sont arrivés 36 heures après à Kinshasa.
Explications:
1/ Nairobi > Kigali par Kenya Airways: 2h.
Obtention visa et contrôle passeport
2/ Kigali > Goma par taxi: 3h.
Contrôle passeport à Gysenyi
3/ Annulation du vol Goma > Kinshasa avec l'UNHAS
Donc nuitée à Goma et continuation du voyage le vendredi
3bis/ Goma > Beni avec la MONUSCO: 1h15
4/ Beni > Entebbe avec la MONUSCO: 1H30
Contrôle passeport à Entebbe
5/ Entebbe > Kisangani avec la MONUSCO: 1h15
6/ Kisangani > Kinshasa avec la MONUSCO: 2h30
"Les passagers à destination de Kinshasa sont priés de se présenter à la porte d'embarquement n°8."
Ces passagers là sont arrivés, 2 heures après à Kinshasa.
Jeudi 19 août - 7h00 - aéroport de Nairobi - Porte n°8:
"Les passagers à destination de Kigali sont priés de se présenter à la porte d'embarquement n°8."
Ces passagers là sont arrivés 36 heures après à Kinshasa.
Explications:
1/ Nairobi > Kigali par Kenya Airways: 2h.
Obtention visa et contrôle passeport
2/ Kigali > Goma par taxi: 3h.
Contrôle passeport à Gysenyi
3/ Annulation du vol Goma > Kinshasa avec l'UNHAS
Donc nuitée à Goma et continuation du voyage le vendredi
3bis/ Goma > Beni avec la MONUSCO: 1h15
4/ Beni > Entebbe avec la MONUSCO: 1H30
Contrôle passeport à Entebbe
5/ Entebbe > Kisangani avec la MONUSCO: 1h15
6/ Kisangani > Kinshasa avec la MONUSCO: 2h30
dimanche 29 août 2010
19 août - Journée mondiale de l'aide humanitaire
samedi 28 août 2010
Nairobi

dimanche 22 août 2010
Rwanda

samedi 21 août 2010
Vacances en France
samedi 26 juin 2010
Floribert Chebeya
Aujourd'hui, la plupart des axes de la ville sont bloqués. La raison de cette paralysie est l'enterrement de Floribert, un fervent défenseur des droits de l'homme dans le pays, qui a apparemment été assassiné. L'enquête est toujours en cours...
mercredi 23 juin 2010
Benda Bilili

Ils sont aussi sur Youtube.
dimanche 30 mai 2010
L'année de l'Afrique

dimanche 16 mai 2010
Mission à l'Est




mardi 4 mai 2010
lundi 3 mai 2010
Pâques
dimanche 2 mai 2010
Casablanca

jeudi 22 avril 2010
Brazzaville
mardi 9 mars 2010
La journée internationale de la femme
"Femmes, vous êtes au coeur de la famille, mais vous avez aussi en charge l'avenir du monde". C'est ce qu'on pouvait lire sur certains pagnes hier parmi les belles toilettes que la plupart des femmes choisissent de porter en ce jour spécial. Afin de renforcer les valeurs de l'organisation, nous en avons profité pour aller déjeuner tous ensemble et parler de la parité Homme-Femme. Morceaux choisis... "La parité, c'est élever la femme afin qu'elle soit au même niveau que l'homme" "Chez nous, on est égaux car ma femme peut aussi signer les chèques" "Elles profitent de la journée de la femme pour dire n'importe quoi, par exemple, elle me demande de préparer à manger" "Mon beau frère, un jour, a fait la lessive chez lui, et bien son père est intervenu depuis Paris pour que cela cesse"... Il y a encore du boulot!
mercredi 3 mars 2010
J'avais 14 ans...
K: Bonjour papa, tu peux me déposer base IV ?(ici, on s'appelle tous papa ou maman)
Chauffeur: Oui, approchez!
K: Cela fait longtemps que tu travailles pour Save the Children à Goma?
Chauffeur: Non, j'ai commencé il y a quelques semaines seulement.
K: Tu t'appelles comment?
Chauffeur: Je me prénomme Dieumerci.
K: ...
K: Tu es originaire de la région?
D: Non, je viens de la région de Kisangani.
K: C'est une belle ville, j'y suis passé dernièrement!
D: Moi, je n'étais pas dans le centre, je faisais partie du bataillon stationné là-bas.
K: Tu étais militaire?
D: Oui, et la vie était dure!
K: Et pourquoi tu étais militaire?
D: Je n'ai pas eu le choix!
K: Tu as été enrolé de force?
D: Un jour, je m'occupais des animaux au village et les militaires sont arrivés, ils ont pris tous les jeunes garçons et les ont emmenés de force...
K: Tu avais quel âge?
D: J'avais 14 ans...
Chauffeur: Oui, approchez!
K: Cela fait longtemps que tu travailles pour Save the Children à Goma?
Chauffeur: Non, j'ai commencé il y a quelques semaines seulement.
K: Tu t'appelles comment?
Chauffeur: Je me prénomme Dieumerci.
K: ...
K: Tu es originaire de la région?
D: Non, je viens de la région de Kisangani.
K: C'est une belle ville, j'y suis passé dernièrement!
D: Moi, je n'étais pas dans le centre, je faisais partie du bataillon stationné là-bas.
K: Tu étais militaire?
D: Oui, et la vie était dure!
K: Et pourquoi tu étais militaire?
D: Je n'ai pas eu le choix!
K: Tu as été enrolé de force?
D: Un jour, je m'occupais des animaux au village et les militaires sont arrivés, ils ont pris tous les jeunes garçons et les ont emmenés de force...
K: Tu avais quel âge?
D: J'avais 14 ans...
mercredi 10 février 2010
Induction à Goma
samedi 6 février 2010
Kisangani
Voici donc pourquoi j'ai eu la chance de passer une nuit chez MSF à Kisangani avant de décoller le lendemain après-midi au bout de 6h d'attente et d'arriver enfin à Goma... 36h après avoir décollé de Kinshasa. En tous cas, merci à Véronique, l'admin log de la base MSF pour son accueil exemplaire!!!
vendredi 5 février 2010
4 semaines de bonheur
C'est la deuxième fois depuis notre départ pour la Thaïlande le 29 septembre 2003 que nous avons 4 semaines en commun en France... (La naissance de Lou fût la première fois où nous sommes rentrés aussi longtemps). A peine, Lou et Oscar avaient franchi les portes de l'aéroport, le 14 décembre, que leurs petits bouts de nez étaient tout rouge...
Ces 4 semaines furent tout simplement une liste de petits bonheurs en cascade. Les premiers flocons de neige pour les enfants, des paysages magnifiques, la fête de Noël, les retrouvailles, les rencontres avec les nouveaux bébés, les nouvelles maisons, les repas à n'en plus finir, les décollages de tapisserie, les petits cafés,... et puis ce fameux dimanche matin du départ, le 10 janvier: Check in à 07h00, réveil de la petite famille à 06h30, qui dit mieux?
Vivement l'année prochaine!!!!
Ces 4 semaines furent tout simplement une liste de petits bonheurs en cascade. Les premiers flocons de neige pour les enfants, des paysages magnifiques, la fête de Noël, les retrouvailles, les rencontres avec les nouveaux bébés, les nouvelles maisons, les repas à n'en plus finir, les décollages de tapisserie, les petits cafés,... et puis ce fameux dimanche matin du départ, le 10 janvier: Check in à 07h00, réveil de la petite famille à 06h30, qui dit mieux?
Vivement l'année prochaine!!!!
jeudi 4 février 2010
Farringdon (6 - 12 décembre 2009)

Bien entendu, c'est difficile de passer une semaine à Londres sans visiter quelques pubs et j'ai été assez chanceux de tomber dès le premier soir sur "The Harp" qui s'avère être sur la page d'accueil du très sérieux site web Fancy a pint qui note les différents pubs de la capitale.
Inscription à :
Articles (Atom)